« Notre plus grand progrès dans la Science est peut-être entre les mains d’hommes qui sont enclins et aptes à ignorer les classifications artificielles que nous avons érigées… » MELVIN CALVIN prix Nobel de chimie

Notre plus grand progrès dans la Science est peut-être entre les mains d’hommes qui sont enclins et aptes à ignorer les classifications artificielles que nous avons érigées…

MELVIN CALVIN
prix Nobel de chimie

Chroniques

Les couverts végétaux

Semés entre la récolte d'une culture de rente et l'implantation de la suivante, les couverts végétaux occupent l'interculture dans un but agronomique et environnemental.

"Le sol est un extraordinaire organisme vivant à part entière. Entretenir sa vitalité c’est le premier élément de l’agroécologie." Pierre Rabhi

Ne pas laisser le sol nu après récolte :

Ces cultures intermédiaires sont implantées pour leurs effets positifs sur la fertilité nutritionnelle et structurelle du sol ou en raison de leur valeur fourragère, notamment. En polyculture élevage, le couvert peut servir dans l'alimentation des animaux en pâturage, en ensilage ou en foin.

L'interculture peut s'installer sur des périodes charnières relativement brèves, en début de printemps, au milieu de l’été entre deux cultures, en fin d’été, avant les gelées hivernales, et pour recouvrir le sol durant la longue période hivernale.

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Labour, non labour

Le labour avec traction animale est une technique ancestrale qui consiste à retourner les 8 à 15 premiers centimètres du sol, à l'aide d'une charrue, permettant ainsi le déchaumage, le désherbage et l'ameublissement de la terre.

La vitesse des chevaux est peu élevée (4 à 6 km/h), par conséquent, la compaction des sols, induite par la vitesse d'avancement des outils, est limitée. Ce travail de précision est moins polluant, plus respectueux des sols (travail lent plus horizontal que vertical) et plus rentable pour les petites surfaces (adapté au travail de la vigne et des cultures maraîchères).

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Les plantes et le stress

Selon le dictionnaire Le Robert, l'étymon "stress" est emprunté à l'anglais, mais issu originellement de l'ancien français destrece ou destresse (détresse) ou estrece (étroitesse, oppression).

En biologie, la notion de stress, désigne l'ensemble des réponses d'un organisme dont l'environnement lui impose des contraintes ou des pressions. Ces réponses dépendent de l'être vivant et de sa manière de percevoir ces facteurs d'agression.

Dans le domaine médical, le terme désigne tout un processus complexe psychosomatique lié à des pressions d'ordre physiologique et psychologique.

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Les transmutations biologiques

Au sein des cellules, les microorganismes mettent en œuvre des réactions métaboliques, soit pour assurer une opération vitale (anabolisme), soit pour extraire l'énergie des nutriments (catabolisme). Les transmutations biologiques à faible énergie sont des permutations parmi les atomes qui permettent ces réactions.

Dans notre corps, il y aurait environ 8 000 désintégrations par seconde et près de 15 000 ferments (enzymes) dans chaque cellule. Ces ferments participent à ces désintégrations – dont font partie les transmutations biologiques  – si nécessaires aux êtres vivants.

Chaque matière vivante est différente et par conséquent unique : en raison de sa composition, à savoir les ferments (ou enzymes), elle est en mesure d’opérer elle-même des transmutations.

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